Bienvenue

Quelle importance finalement que tout cela…

dimanche 19 juillet 2015

Comme beaucoup d'entre vous le savent, je suis un femme obèse (et je n'ai pas honte de ce mot) mais aussi une femme handicapée. Je n'ai pas honte d'être qui je suis, je ne pense pas être à plaindre, j'estime qu'on a tous des vies, des corps, des expériences différents, qu'il n'y a pas une vie qui aurait plus de valeur qu'une autre. La seule chose que je demande à chacun dans ma vie (réelle ou virtuelle), et que chacun devrait être en mesure de donner, c'est le respect. Oui, c'est un bien grand mot, mais il dicte chacun de mes actes, et chacune de mes paroles.

J'ai eu la chance il y a 2 ans de rencontrer un homme avec un cœur extra ordinaire, qui ne le cache pas, et qui distribue l'amour et le respect à chaque être vivant qu'il croise. Cet homme m'a fait pleurer par un simple regard et de simples paroles, qui m'ont ouvert le cœur et l'esprit, et cette prise de conscience m'a fait comprendre que le monde dans lequel je rêve de vivre est possible, qu'il suffit que chacun y fasse sa part pour le construire.

Je lis actuellement l'un des livres qu'il a écrit, et je viens ici partager avec vous un passage de ce livre. Car si ici ce passage parle de religion en particulier, il est pour moi un exemple type d'ouverture d'esprit et de cœur que chacun pourrait s'offrir, pourvu qu'il s'en donne la chance. Et selon moi, cette façon de voir cette différence religieuse peut (et doit) s'étendre à toute forme de différence: obèse, mince, maigre, handicapé(e), valide, brun(e), blond(e), rou(sse)x, grand(e), petit(e), homme, femme, hétérosexuel(le), homosexuel(le), etc, quelle importance? Humain possédant un cœur avant tout, et seul cela a de l'importance. Le reste, ce ne sont que des étiquettes et des dictas imposés par une société sans cœur...

« Pour finir avec le thème de la différence, pendant la Caravane amoureuse 2010 France Liban, à la douane syrienne, ma compagne et moi croisons une femme portant le niqab. Toute de noir vêtue, elle marche avec élégance vers le poste de contrôle. Nous ne savons quoi penser. Une partie de nous réagit négativement, presque de manière hostile : « Quelle horreur d’être voilée ainsi. On doit sûrement lui imposer cela, pauvre femme. » Une autre partie de nous, complètement troublée, se dit : « Qu’elle est belle, quelle prestance, quelle grâce. » Nous restons tétanisés, ne sachant comment accueillir cette présence… Finalement, nous décidons d’un commun accord d’aller vers elle : « Vous êtes magnifique dans cet habit.
- Merci, ça me fait vraiment plaisir. C’est un costume traditionnel du sud de mon pays. Ce soir, je suis invitée à un mariage et j’ai choisi le plus beau.
- Ah ! je comprends. Eh bien ! c’est très réussi.
- Vraiment, merci.
- À un moment donné, j’ai pensé que c’était votre mari qui vous obligeait à porter ce vêtement.
- Mon mari ? Il est canadien, dit-elle en riant. Et vous, qui êtes-vous, vous venez d’où ? »
Alors je lui raconte un peu ma vie, le piano à travers le monde, la Caravane amoureuse, la traversée des pays en portant un regard amoureux sur la différence. Touchée, elle nous propose :
« Ça vous dit de venir à ce mariage ? Je vous invite.
- Mais nous sommes cinquante.
- Je vous invite tous. »
Je reste figé devant autant de générosité et, intérieurement, je me dis : « Elle porte un voile sur le visage mais pas sur le cœur. » Quelle importance finalement que tout cela… Porter ou ne pas porter un voile, avoir des frisettes qui descendent jusqu’au cou, mettre une croix à son cou, se raser la tête, se teindre les cheveux, porter un turban… Ce ne sont que parures, costumes et déguisements. Après tout, que chacun exprime comme il l’entend ses convictions et croyances. Et même si porter le niqab est un signe de soumission à Dieu, en quoi cela est-il nuisible pour la société humaine, à partir du moment où la personne l’assume et ne s’en sert pas pour faire du prosélytisme ? Au contraire, notre société ne peut que s’enrichir de cette diversité colorée, aussi inévitable qu’indispensable. L’humanité est un merveilleux kaléidoscope multicolore, et contrairement à ce qui se dit, il y a de la place pour toutes les expressions. Rejet, peur, paranoïa alimentent colère, violence et finalement intégrisme. Dans ce cas, pourquoi ne pas interdire le port de la cravate, signe ostentatoire s’il en est du système capitaliste ?... Résolument, il nous faut apprendre à accueillir la différence. Du coup, en retour, celle-ci nous accueille aussi et nous invite à partager tous ses mystères. »


Extrait de "Éloge de la fausse note" par Marc Vella (http://www.caravaneamoureuse.fr/)

Après-midi AREFH massage/maquillage

samedi 11 juillet 2015

Samedi 11 juillet j'ai participé à un après-midi beauté/bien-être avec l'association AREFH Ile de France un association à laquelle je suis adhérente, qui me plait énormément et pour laquelle j'espère faire pleins de choses. N'hésitez pas à parler autour de vous de l'association, car ça vaut le coup ^^

La magnifique et adorable maquilleuse était Alexandra S. MUA , et la masseuse très à l'écoute et chaleureuse Christine de La Pause - une parenthèse de Bien-être . Toutes deux très compétentes, je passerai bien encore entre leurs mains ^^

Pour résumé, un super après-midi qui n'était que le début d'une série de superbes moments avec les membres de l'association selon moi ^^